Pourquoi boire de l’eau ?
L’eau pure et faiblement minéralisée permet, par un mécanisme d’osmose, de déloger les minéraux usés logés dans nos tissus et de les ramener vers le sang qui va alors les transporter vers les organes d’élimination.
Attention : la consommation de thé, tisanes, de boissons aromatisées et autres n’a pas les bienfaits d’un bon verre d’eau.
Quelle quantité boire ?
Il est recommandé de boire beaucoup. On oublie souvent que nous sommes tous différents et que notre besoin en eau dépend du poids, de l’âge, de l’activité physique, de la température et aussi de l’alimentation. Si celle-ci est très riche en légumes et fruits (chargés en minéraux assimilables) c’est une source d’hydratation. L’apport en eau sera donc moins important.
Le corps est très bien fait : il va maintenir constant le volume de ses liquides. Quand l’apport en eau n’est pas suffisant, il s’arrange pour en dépenser moins jusqu’à une certaine limite. En moyenne, nous perdons 5l d’eau par jour par l’intermédiaire de la peau (transpiration), les reins (urine), les poumons et le côlon. Cette perte doit être compensée par 2,5l d’eau provenant de l’alimentation, de l’eau à boire et/ou des jus de légumes.
À quel moment boire ?
Si possible, incorporez des légumes frais dans vos repas, qui incluront ainsi un bon apport en eau...
Si toutefois, vous n’avez pas de fruits et légumes, prenez de très petite quantité d’eau pour compenser le manque d’eau des aliments.
Attention aux grandes quantités d’eau pendant un repas car boire durant les repas dilue les enzymes digestifs : cela va perturber la digestion.
Il est donc préférable d’arrêter de boire 30 mn avant les repas et ne reprendre que 2h après…
Il est conseillé de boire de petite quantité tout au long de la journée. En effet, une quantité importante en une seule fois va partir directement dans les urines.
L’eau et le sport
L’exercice physique quant à lui entraîne une perte hydrique variable en fonction de nombreux facteurs : type d’intensité de l’exercice, conditions cliniques, niveau d’acclimatation, équipement porté. Une perte hydrique trop importante est susceptible d’altérer les performances physiques mais aussi mentales (augmentation de la sensation de fatigue, diminution des temps de réaction).
Par conséquent, une bonne hydratation est indispensable. La perte hydrique étant différente suivant les personnes, il convient d’adapter sa consommation d’eau. Pour cela, le mieux est la double pesée : cette méthode consiste à se peser juste avant le début de l’entraînement.
Cette pesée doit se faire en étant sec, nu si possible, et en ayant uriné avant. La deuxième pesée se fait immédiatement après la fin de l’entraînement, avant d’avoir commencé à boire pour se réhydrater. Cette pesée doit se faire dans les mêmes conditions que la première (sans avoir vidé la vessie avant cette fois).
La différence entre les deux pesées correspond au déficit hydrique des suites de la séance. Les recommandations préconisent de ne pas perdre plus de 2% de son poids du corps. Ainsi, cette méthode permet d’estimer les besoins hydriques de manière simple et objective.
Sources :
« L’eau, la plus grande énigme de l’univers » par Jacques Collin.
Conférence du 14 juin 2018 au Cinéma Darcy.
« Sport, nutrition et micro-nutrition du Dr. Yves Brenard »
Conférence du 8 février 2017 à Dijon
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